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Voici Comment Éviter de Tomber en Avant à Onewheel

Le Nosedive, ou piqué, est sans nul doute la chute la plus fameuse et la plus redoutée auprès des pratiquants de Onewheel. Utilisateur débutant ou expérimenté, le piqué est un risque indissociable de la pratique du Onewheel en raison du fonctionnement de ce dernier.

Concrètement, le Nosedive, ou piqué, décrit l’instant ou le moteur du Onewheel n’est plus capable de contrebalancer le poids appliqué sur la plateforme avant, causant un contact de la planche avec le sol. Ce contact, combiné à la vitesse du Onewheel, projette systématiquement l’utilisateur vers l’avant. Les plus habiles et surtout ceux qui sont de bons coureurs arrivent parfois à ne pas chuter et à se rattraper, mais la majorité des victimes de piqués chutent et les conséquences peuvent être très graves.

L’une des difficultés majeures associées au Nosedive est son imprévisibilité, il suffit de quelques secondes d’imprudence ou d’inattention et il est trop tard pour rattraper quoi que ce soit. Beaucoup s’en sortent avec quelques écorchures, fractures (poignets et clavicules sont les plus fréquentes), mais le piqué a aussi causé des accidents bien plus graves, menant parfois au décès de la victime.

C’est pourquoi il est si important de connaître les origines et la mécanique du Nosedive, afin de s’en protéger le plus possible et d’éviter de faire du Cicatryl son nouveau meilleur ami. Dans cet article, je couvre le Nosedive dans son ensemble, de ses origines aux meilleurs moyens de l’éviter.

Origines du Nosedive ou Piqué ?

Dans la quasi-totalité des cas, les Nosedives à Onewheel proviennent d’une erreur ou d’une négligence de l’utilisateur. Le seul et rare cas de figure où la responsabilité de l’utilisateur n’est pas en cause correspond aux potentielles dysfonctions du Onewheel (cela représente une infime partie des cas de chute).

Le meilleur moyen de comprendre les origines du piqué à Onewheel est de partir directement du fonctionnement du Onewheel. Ensuite, je détaillerai les causes du piqué à Onewheel (si vous avez déjà un peu ou beaucoup d’expérience à Onewheel, vous pouvez passer directement aux causes du piqué).

Fonctionnement du Onewheel & Nosedive

Le fonctionnement tout entier du Onewheel repose sur la relation d’équilibre qu’entretiennent la planche et l’utilisateur. C’est un peu comme un question réponse continu entre les directives du pilote et les ajustements automatiques de la planche.

La montée du pilote sur le Onewheel enclenche son fonctionnement. Une fois en marche, le Onewheel ajuste sa direction, vitesse et inclinaison selon la pression exercée par l’utilisateur.

L’équilibre du pilote dépend entièrement de la capacité du moteur à contrebalancer la pression subie par la planche, tout en déclenchant un mouvement. Plus concrètement, ce qui est pour nous un simple appui du pied avant se traduit pour le moteur en enclenchement du moteur, prise de vitesse et équilibrage des plateformes. Le tout de manière simultanée.

De manière générale, le piqué survient lorsque le moteur, trop sollicité, ne dispose plus d’assez de ressources pour gérer l’inclinaison de la planche.

Si cela se produit, et bien souvent cela se produit à vitesse élevée, l’avant de la planche entrera en contact avec le sol, ce qui ralentira et arrêtera soudainement le Onewheel, alors que le corps du pilote a toujours autant d’inertie. De surcroît, le corps du pilote est toujours incliné vers le bas et l’avant pour l’atteinte de vitesses élevée, c’est pourquoi le piqué s’en suit généralement d’une chute, car l’inclinaison nous pousse directement vers le sol.

Position Pour Prise de Vitesse à Onewheel

Pour empêcher le pilote d’aller au-delà des limites du Onewheel, il existe une sécurité appelée Pushback (détaillée plus bas). Le Pushback permet de recentrer le centre de gravité et de faire comprendre à l’utilisateur qu’il approche des limites de la planche.

Les Causes du Nosedive

Les différentes sources de Nosedive les plus courantes incluent :

  • La vitesse
  • La perte de batterie
  • L’environnement de pratique

La vitesse à Onewheel est grisante, ceux qui pratiquent déjà le savent et les enthousiastes sur le point de se lancer vont rapidement le découvrir. Ce n’est pas forcément pour la vitesse en elle-même (inférieure à la vitesse maximale de nombreux skates électriques ou trottinettes électriques par exemple), mais plus pour la façon dont elle est perçue avec le Onewheel. Le revers de médaille de cette quête de vitesse, c’est qu’elle est la plus grande source de piqués.

Dans de nombreux cas, le Nosedive survient lorsque le pilote ignore le Pushback et continue d’appliquer une forte pression pour atteindre les limites du Onewheel. Passé le Pushback, il n’y a pas d’autre garde-fou et si les limites sont dépassées, le Onewheel n’aura tout simplement pas assez de ressources pour vous propulser et vous équilibrer en même temps.

Ce manque de ressources sera d’autant plus exacerbé au fil de la baisse de charge du Onewheel. En effet, lorsque vous démarrez la balade, la puissance disponible est à son maximum. Mais au fil de la balade, la tension de la batterie diminuera jusqu’à la prochaine recharge. Au fil de la baisse de tension, le Onewheel perd en puissance. C’est pourquoi un Onewheel à peine débranché (à 100 % de batterie) semblera toujours plus rapide qu’un Onewheel à 15 % de batterie.

Plus le moteur est sollicité (poids de l’utilisateur, montées, accélérations, maintien de vitesses élevées), plus il consommera d’énergie et donc moins il en restera pour alimenter l’accélération, le maintien de la vitesse et surtout l’équilibrage. Au fil de l’utilisation (entre deux charges), le processeur ajuste l’allocation de ressources pour garantir de la puissance, mais aussi de l’autonomie.

Dernier élément source de nombreux piqués : l’environnement de pratique. Sachant que les piqués liés à l’environnement ne se limitent pas seulement au contact du nez de la planche avec le sol. Il est aussi possible que la roue ne parvienne pas à passer un obstacle ou se coince soudainement, ce qui aura les mêmes conséquences qu’un piqué avec contact plateforme / sol.

Nids de poule, dos d’âne, bosses, grosses branches, cailloux… Que d’éléments que la roue ne peut pas toujours surmonter.  Dans la grande majorité des cas, ce type d’élément est visible à l’avance, mais si vous êtes en train de vérifier votre application Onewheel sur le téléphone, de changer de musique, ou de discuter avec quelqu’un (surtout pendant les balades de groupe) par exemple, l’obstacle peut passer sous votre radar et stopper net la progression du Onewheel.

Même avec la plus grande concentration du monde, il nous arrive à tous d’avoir des moments d’égarement. C’est dans ce cas de figures que les obstacles peuvent provoquer des piqués.

Qu’est-ce que le Pushback à Onewheel ?

Le Pushback est un dispositif de sécurité incorporé de série au Onewheel. Le Pushback est un peu comme le garde-fou qui prévient de l’approche des limites du Onewheel. À l’approche de ces limites, le Pushback relève légèrement la planche avec pour objectif de :

  • Prévenir l’utilisateur de l’approche des limites du Onewheel
  • Faciliter le ralentissement en recentrant l’axe de gravité

La vitesse à laquelle le Pushback se manifeste et la force du Pushback dépendront principalement du modèle utilisé, ainsi que du mode de pratique choisi (depuis l’application Onewheel).

Certains Onewheels (tels que le Pint et le Pint X par exemple) ont des Pushbacks plus puissants que d’autres (XR par exemple). Cette puissance de Pushback est propre à chaque Onewheel et tend à augmenter au fil des modèles. La multiplication des accidents graves et poursuites judiciaires a incité Future Motion à augmenter la sécurité de ses modèles en retravaillant le Pushback de chacun. À ma connaissance, il n’y a pas encore de moyen de modifier la puissance du Pushback qui est en quelque sorte propre au modèle de série.

Ce qui est modifiable en revanche, c’est la vitesse à laquelle le Pushback se manifeste. Selon le mode de pratique choisi depuis l’application, le Pushback apparaîtra plus ou moins tôt lors de la prise de vitesse.

Malgré son apparition principalement lorsque le Onewheel approche des vitesses élevées, le Pushback ne se manifeste pas seulement lors de l’atteinte de vitesse élevées, mais à chaque fois que l’inclinaison de la planche indique un contact imminent entre le nez de la planche et le sol. Ainsi, il est possible d’expérimenter le ressenti du Pushback, sans nécessairement viser les 30 km/ ou plus.

Pour pratiquer, il suffit de se déplacer à vitesse raisonnable (entre 10 et 20 km/h), puis d’intentionnellement exercer une très forte pression sur l’avant de la planche. Le moteur du Onewheel devrait naturellement contrer la forte pression pour aplatir l’inclinaison et adoucir la prise de vitesse. Je vous recommande d’essayer cette manœuvre dans l’herbe pour ne pas vous blesser en cas de perte d’équilibre ou chute.

Outre sa présence et son action, le Pushback reste un garde-fou. Il se manifeste, mais n’est pas insurmontable. Il est parfaitement possible d’aller à l’encontre de la pression ascendante du Pushback pour continuer de prendre la vitesse.

Virage à Onewheel

S’habituer au Pushback est d’ailleurs l’un des meilleurs moyens de prévenir les Nosedives. Au début, son action peut être très perturbante, mais après de nombreux kilomètres, son fonctionnement devient assez naturel. Attention cependant à ne pas brûler les étapes et aller chercher trop vite les limites du Onewheel (ce qui est d’ailleurs l’une des erreurs de débutant les plus fréquentes).

Passé un certain niveau d’expérience, le Pushback devient plus un allié qu’un frein. La mémoire musculaire, combiné à l’appréhension de la vitesse, ainsi que de l’inclinaison permettent de savoir où l’on se trouve par rapport aux limites du Onewheel. C’est d’ailleurs ainsi que l’on peut approcher les 40 km/h et parfois même les dépasser (selon son poids, le terrain et l’expérience).

Comment Empêcher le Nosedive à Onewheel ?

Malgré le Pushback et toutes les astuces du monde, le Nosedive reste la bête noir des pratiquants de Onewheel. Pilotes débutants, comme expérimentés, nous y sommes tous exposés et ceux qui n’en ont pas encore fait redoutent le jour ou une erreur de pilotage provoquera un piqué.

Mais tandis qu’il guette tous les utilisateurs, il existe des moyens de limiter le risque de Nosedive. Ces moyens incluent :

  • Le respect du Pushback
  • L’adaptation de l’allure à l’environnement
  • Le paramétrage du bon mode de conduite selon sa pratique
  • L’adoption d’une bonne posture de conduite
  • Une attention toute particulière lorsque l’on utilise le Onewheel par batterie faible

J’accorde aux amateurs de vitesse et de risques que tout cela peut paraître ennuyeux. Certains diront que le plaisir du Onewheel se trouve dans les virages, mais je trouve que la vitesse aussi est prenante. Cependant, la recherche de vitesse inclut de nombreux risques, dont celui du piqué. Si vous débutez, je vous recommande de doubler de vigilance.

Tandis que de nombreux utilisateurs ont expérimentés le piqué et ses conséquences, il y a aussi de nombreux pilotes qui n’ont jamais réalisé de Nosedive. Leur secret ? L’expérience et surtout le respect des quelques astuces détaillées plus bas.

En plus des conseils données plus bas, il existe un moyen physique de limiter le risque de Nosedive. Des roulettes, aussi appelés Fangs, qu’il est possible d’ajouter au Onewheel sont disponibles et permettent au Onewheel de rouler même en cas de contact avec le sol.

Roulettes - Fangs de Onewheel

Je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer un Onewheel équipé de cet accessoire, mais de ce que j’ai pu en lire, les avis sont très partagés. Tandis que certains pilotes les trouvent très rassurantes, beaucoup les trouvent plus dangereuses qu’autre chose. La raison étant le fait qu’elles sont partiellement fonctionnelles selon la surface pratiquée. Elles rouleront parfaitement et empêcherons le piqué sur une surface lisse et sans défauts, mais selon la surface pratiquée, leur présence n’empêchera pas le Nosedive. Un pilote qui s’y habitue et ne fait plus forcément attention au Pushback et autres indicateurs de vitesse pourrait lourdement chuter en cas de non-fonctionnement des roulettes.

Entrons maintenant dans le vif du sujet et voyons plus en détails les 5 meilleures astuces pour éviter de tomber en avant à Onewheel.

Redoubler de Prudence Lorsque l’on A Moins de 20 % de Batterie

La plus dangereuse de toutes les chutes en avant à Onewheel est celle que l’on ne peut pas prévoir. Or les dysfonctions du moteur du Onewheel en raison d’une faible batterie sont imprévisibles et peuvent prendre de cour n’importe quel utilisateur, quel que soit son niveau.

Les conditions de certains accidents mortels à Onewheel laissent d’ailleurs penser que les Onewheels aurait pu être utilisés alors que leur niveau de batterie restant était critique.

Comme mentionné plus haut, la chute en avant à Onewheel est souvent causée par une incapacité du moteur du Onewheel à gérer vitesse, accélération et équilibre en même temps. Cette incapacité augmente avec la baisse du niveau de batterie.

Concernant le niveau exact de batterie en dessous duquel il faut doubler de vigilance, il se situe à 20 %. En dessous de ce niveau, les capacités du Onewheel à corriger les erreurs de pilotages sont grandement diminuées.

En dessous de 10 %, je vous conseille d’arrêter le Onewheel et de continuer la balade à pied. Je sais que cela peut diminuer l’autonomie totale de quelques kilomètres (c’est ennuyeux, on ne va pas se le cacher), mais cela évite la prise de risques inconsidérés. De surcroît, les performances du Onewheel à ces niveaux de batterie sont loin d’être optimales, ce qui nuit à l’expérience de conduite.

Bien Placer son Corps

Le fonctionnement, le comportement et les performances du Onewheel dépendent de la position adoptée sur ce dernier. En plus de son importance dans le fonctionnement courant du véhicule, le bon positionnement du corps est crucial pour éviter les piqués et la chute en avant.

D’autant plus que le placement du corps peut s’avérer difficile à maîtriser pour les utilisateurs débutants qui n’ont pas la mémoire musculaire et l’expérience nécessaires pour savoir comment se placer selon la courbe ou le chemin emprunté.

Utilisation du Onewheel sur Chemin Pavé

Lorsque l’on souhaite prendre de la vitesse à Onewheel, l’instinct nous incite naturellement à nous pencher vers l’avant pour augmenter la pression sur le pied avant. Mais c’est en faisant ainsi que l’on augmente grandement le risque de chute en avant.

Plus l’on met son poids vers l’avant et plus le Onewheel devra travailler dur pour maintenir l’équilibre, il aura donc moins de capacité à corriger les erreurs de pilotage. De plus, l’avancée du corps avance aussi le centre de gravité. Ainsi, le corps sera plus aisément propulsé en avant (sans possibilité de rattrapage) en cas d’erreur ou arrêt soudain.

Le secret est d’utiliser ses hanches, ses pieds et ses genoux pour gérer la pression. Le corps doit rester le plus aligné possible avec le centre du Onewheel. Le maintien du centre de gravité proche du centre de la planche permet de limiter le risque de perte d’équilibre et de chute lorsque le Pushback se manifeste.

Contrôler sa Vitesse

Rester maître de sa vitesse selon l’environnement et les conditions de pratique est l’une des clés pour éviter de tomber en avant à Onewheel.

Le manque de maîtrise, qui mène bien souvent à une chute est d’ailleurs très fréquent lors que l’on débute à Onewheel. Cela ne veut pas dire que les pilotes expérimentés ne font pas d’erreurs liées à la vitesse, mais moins fréquemment et avec plus d’aisance à potentiellement rattraper la situation.

En lien direct avec la vitesse, deux moyens de distinguent particulièrement pour éviter les Nosedives :

  • Ne pas aller au-delà du Pushback
  • Adapter sa vitesse aux conditions de pratique

Ce que je pourrais recommander si l’on souhaite profiter de la vitesse, sans prendre trop de risques dès le début, est de se limiter au Pushback durant les 100 premiers kilomètres à Onewheel. Passé cet objectif, on commence à avoir des réflexes et il devient plus aisé de potentiellement jouer avec le Pushback si l’on cherche la vitesse.

Plus l’on va vite et moins l’erreur pardonne. Un autre point important, c’est l’attention que l’on accorde à la conduite. On est facilement tenté de regarder l’application Onewheel, changer de musique, ou même discuter si l’on roule en groupe. Or le manque d’attention peut parfois être fatal, c’est pourquoi je vous recommande d’adapter votre allure aux conditions de pratique. Si vous souhaitez aller vite, assurez-vous d’y être préparé et d’être concentré à 100 %.

Contrôler son Accélération

Le piqué est courant à vitesse élevée, mais aussi à vitesse modérée. Comme par exemple lors d’accélérations trop brusques alors que les conditions ne le permettent pas forcément.

Certains environnements de pratique sont particulièrement à risques. Parmi ces environnement, sont incluent les montées, les vents forts, les terrains escarpés, les bosses…

Ces environnements à risque augmentent particulièrement la probabilité de planter la planche car ils rendent plus difficile la perception du Pushback et/ou réduisent drastiquement la distance entre le sol et la plateforme avant du Onewheel.

Le meilleur moyen de limiter le risque de piqué lié à l’accélération est donc de réaliser des accélérations progressives et si jamais vous souhaitez vous amuser en réalisant des accélérations brusques, attendez d’être dans un endroit dégagé où l’environnement ne peut pas nuire à votre prise de vitesse.

Paramétrage du Onewheel

Il est aussi possible de limiter les risques de Nosedive en jouant avec les paramètres du Onewheel depuis l’application Onewheel.

Un premier moyen de faire ainsi est de varier les modes de conduite du Onewheel. Chaque modèle de Onewheel dispose de plusieurs modes de conduite plus ou moins accès sur différentes composantes de la pratique (vitesse, réactivité, etc.).

Certains modes ont des Pushbacks placés à plus basse vitesse que d’autres. Utiliser ces modes peut inciter à aller au-delà du Pushback et donc prendre des risques. Lorsque l’on souhaite profiter du Onewheel à vive allure, il est donc recommandé de choisir un mode avancé ayant un Pushback à vitesse plus élevée.

Capture d'Écran Application Onewheel

Un mode qui permet de plus facilement prendre de la vitesse sans subir de Pushback permet de limiter les risques de Nosedive.

Une autre option disponible est de personnaliser les paramètres du Onewheel manuellement. Avec cette option, il est possible d’ajuster les paramètres de conduite du Onewheel selon la pratique souhaitée. Cela ne supprimera pas le Pushback et n’empêchera pas le piqué, mais cela permet d’adapter le comportement du Onewheel à notre pratique.

Pour ceux qui envisagent la personnalisation manuelle, je vous recommande d’y aller progressivement en faisant les modifications une par une puis en testant à chaque fois. Ainsi vous aurez plus de chance de trouver le réglage qui vous convient parfaitement.

Où Pratiquer le Onewheel Pour Empêcher le Nosedive ?

Outre les différents conseils mentionnés plus haut, l’expérience est un précieux allié pour éviter de tomber en avant à Onewheel. Mais l’expérience ne se gagne malheureusement pas en lisant ces quelques lignes et le seul moyen d’en gagner est de pratiquer.

Pour ceux qui souhaitent s’exposer au Pushback et potentiellement au piqué pour ne pas se faire complètement surprendre si cela arrive en cours de balade, c’est parfaitement possible. Je vous ai listé ci-dessous quelques exemples de bons endroits pour s’entrainer.

Onewheel sur de la Pelouse

Facilement accessible en se rendant dans un parc ou même dans son jardin, l’herbe permet de limiter les dégâts en cas de chute et d’éviter les grosses écorchures.

La sensation peut paraître étrange si vous avez toujours pratiqué sur des sols durs, car la pelouse donne une impression de flottaison que ne procurent pas autant les sols durs.

Onewheel sur du Sable

Peu de chances de se blesser avec le sable en pratiquant le Onewheel à la plage. Attention cependant à l’environnement de pratique car eau et Onewheel ne font pas bon ménage. Opter pour un sable plutôt rigide est le meilleur moyen de pouvoir prendre de la vitesse et s’entrainer à ressentir le Pushback.

Onewheel sur des Sols d’Aires de Jeux Pour Enfants

Les dalles ou revêtements de sols souples permettent de limiter le choc lors de l’impact en cas de chute. Toutefois, attention car selon le type de revêtement, certains peuvent brûler. De plus, cette option sera plutôt limitée en termes d’accessibilité car peu de zones très grandes sont couvertes de ce revêtement.

Surface de Terrain de Jeu pour Enfants

Onewheel sur Tapis de Gym ou de Salle de Sport

De nombreuses salles de sport (salles de gymnastique, d’arts martiaux…) sont recouvertes de sols en tapis semi-rigides. Selon la taille de la salle et votre accès, il est possible de s’essayer au Pushback sur ce genre de sol sans trop de risques.

Tapis de Salle de Karaté

Conclusion

Le Nosedive ou piqué est malheureusement un risque qui s’applique à tous les utilisateurs de Onewheel, quel que soit leur niveau. Tandis que les utilisateurs expérimentés auront plus de facilités à prévenir la réalisation d’une chute en avant, les utilisateurs débutants sont exposés à une plus grande variété de risques : de la vitesse, à l’accélération, en passant par les obstacles.

Il est cependant possible de limiter les risques de Nosedive en adoptant quelques bons réflexes. Une bonne gestion de sa vitesse, son accélération, sa position, ainsi qu’un bon paramétrage du Onewheel permettent de limiter les risques de Nosedive. Le seul type de piqué imprévisible est celui qui survient en raison d’une dysfonction du Onewheel et/ou d’un manque de batterie.

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