Astuces Pour Profiter de son Onewheel en Hiver

Le Onewheel est conçu pour survire à tous les terrains, mais est-il conçu pour survivre à toutes les saisons ? Tout particulièrement lors de la pratique du Onewheel en hiver, qui va bien souvent de pair avec froid, pluie et parfois neige. Que d’éléments qui ne sont pas du meilleur effet sur l’ensemble des véhicules électriques.

La pratique du Onewheel l’hiver est parfaitement possible. Cependant, elle nécessite quelques précautions de la part de l’utilisateur pour assurer la protection et l’entretien du Onewheel. De plus, il faudra considérer quelques aspects supplémentaires tels que l’habillement et la sécurité pour profiter au maximum du Onewheel, même en hiver.

Malgré sa grande robustesse, le Onewheel n’est pas infaillible et l’exposition à certaines conditions peut véritablement le détruire. Parmi les expositions nocives : l’eau, le sel et le froid. Ce qui signifie simplement que l’hiver groupe l’ensemble des éléments pouvant anéantir un Onewheel. C’est pourquoi il est important de prendre quelques précautions.

Afin d’aborder l’hiver avec son Onewheel en toute sérénité, j’ai groupé de nombreux éléments qui couvrent le Onewheel, sa pratique et son entretien en hiver. Que vous envisagiez de pratiquer ou de stocker votre Onewheel pendant la saison hivernale, les différents cas de figure sont abordés dans les lignes qui suivent.

Astuces Pour Profiter du Onewheel l’Hiver

es Onewheels sont des véhicules tout-terrain dont il est possible de profiter par tout temps et toute météo. Cependant, la pratique en hiver présente des différences par rapport à la pratique en été et nécessite quelques préparatifs pour profiter du Onewheel même lorsque la météo est froide et/ou pluvieuse.

Tout comme avec la majeure partie des véhicules personnels électriques, le climat peut avoir un impact fort sur le Onewheel, ainsi que sur son utilisateur. Climat et humidité peuvent fortement impacter le véhicule, tandis que l’atteinte de vitesses élevées sans effort par temps froid peut vite donner très froid à l’utilisateur.

C’est pourquoi il est important de considérer trois éléments pour la pratique du Onewheel en hiver :

• L’habillement
• L’éclairage
• La résistance du Onewheel à l’eau

Ces trois aspects concernent surtout la pratique du Onewheel, mais il existe d’autres aspects de la pratique en hiver qu’il faudra considérer. Ces aspects supplémentaires incluent l’effet du froid sur la batterie, le stockage du Onewheel par temps froid, ainsi que la potentielle exposition du Onewheel à la neige. Pour ces trois aspects plus spécifiques, je les ai détaillés dans des parties séparées un peu plus bas.

Habillement

Bien s’habiller pour affronter l’hiver est crucial à Onewheel. La raison étant que le Onewheel fait la plupart du travail lors de la pratique. Ce n’est pas comme si vous faisiez du vélo, de la course à pied, ou même du ski, c’est beaucoup moins physique et le rythme cardiaque est peu stimulé.

D’autant que la vitesse accentue l’effet du froid, que l’on soit à la campagne ou en ville. Et je peux vous assurer qu’il n’y a pas que ceux qui vivent à la campagne qui ressentiront les effets du froid. Malgré les températures souvent plus élevées en ville, les grandes allées avec les courants d’air froids semblent glaciales selon les matins.

Il est donc nécessaire de bien se couvrir et d’opter pour les bon matériaux, ainsi que le bon nombre de couches afin d’être quand même à l’aise pour pratiquer le Onewheel. Bien protéger les parties les plus exposées telles que les mains, les chevilles et les oreilles rend la pratique en hiver beaucoup plus confortable. Combinez cela aux bons matériaux tels que la laine ou certaines matières synthétiques et les trajets les plus frigorifiques se transformeront en trajets frais.

De plus, ce n’est pas parce qu’il fait froid qu’il faudra négliger la sécurité et oublier de porter un casque. La pratique du Onewheel est dangereuse en hiver comme en été, en prouvent les différents accidents graves et mortels. Il faudra donc choisir entre différentes sortent de protections pour allier sécurité et confort dans le froid. La protection minimum restant bien sûr le casque, il est parfois nécessaire de changer de casque pour l’hiver. Les caques d’été ne conviennent pas toujours car ils sont destinés à ventiler le crâne, plutôt que de vous protéger du froid en plus de remplir leur fonction première.

Bien s’habiller pour la pratique du Onewheel en hiver vaut pour les petites et grandes distances, car selon les températures, un simple trajet de moins de 5 km pour aller faire des courses d’appoint peut sembler être une éternité. C’est pourquoi il est important de bien se couvrir pour la pratique du Onewheel par temps hivernal.

Les Matériaux qui Marchent le Mieux

La laine est généralement ce qui marche le mieux face au froid. Ou alors il est possible d’opter pour des matériaux synthétiques que l’on trouve dans certains vêtements destinés aux temps froids.

La laine est disponible partout (en différentes typologies), douce, et elle conserve bien la chaleur tout en respirant quand même. Cela peut faire une excellente première couche si vous avez des pulls en laine (petits ou gros).

Certains matériaux synthétiques sont vraiment efficaces. Particulièrement du côté des vestes conçues pour les sports d’hiver. Souvent imperméables, bien aérées, sans nécessairement laisser partir toute la chaleur, les vestes en synthétique font souvent une excellente deuxième couche.

Pour les temps vraiment froids, le coton n’est pas le mieux. Cela met plus de temps à sécher une fois mouillé et cela conserve moins bien la chaleur que la laine ou certains matériaux synthétiques. Le choix peut être crucial, surtout au niveau des chaussettes.

Plusieurs Couches ?

Certes, le Onewheel ne permet pas de faire beaucoup d’exercice, mais cela peut avoir ses avantages. Contrairement à d’autres sports plus physiques, vous pouvez être sûr d’arriver avec le même nombre de couche qu’au départ. Pas besoin de les enlever lorsque l’exercice prolongé donne chaud.

Au niveau des couches, cela vous demandera quelques expérimentations au début et adaptations ensuite selon la température. Je fais avec deux couches, mais il est tout à fait possible d’opter pour plus avec une doudoune sans manches intermédiaire par exemple.

Opter pour une première couche en laine (deuxième techniquement avec le potentiel T-shirt ou la chemise en dessous) permet généralement d’avoir chaud, sans non plus mourir de chaud avec les épaisseurs supplémentaires.

Pour la deuxième couche, il est possible de varier selon votre garde-robe. Blousons en synthétique et manteaux en laine conviennent bien d’expérience, mais il existe une multitude d’autres matériaux qui pourraient fonctionner selon votre garde-robe. Si votre manteau, blouson (ou deuxième, voire troisième couche généralement) ne monte pas jusqu’au cou, je vous recommande d’envisager l’achat d’un tour de cou pour ne pas vous enrhumer à chaque sortie hivernale.

L’avantage du Onewheel est que l’on peut toujours enlever une couche si on a trop chaud, il est ensuite possible de tenir son manteau à la main ou de le coincer dans l’anse du sac à dos sans que cela ne gêne.

Protéger les Oreilles

Onewheel ou pas Onewheel, avoir les oreilles frigorifiées est un problème que l’on a tous rencontré à un moment ou un autre. Certains me diront simplement qu’il n’a qu’à mettre un bonnet, ce qui n’est pas faux, mais à nuancer car hiver ou non, le Onewheel reste dangereux. Il ne faudra donc pas oublier le casque.

Face à cela, je dirais qu’il existe principalement trois solutions :

• Casque standard avec bonnet ou cache-oreilles en dessous
• Casque dédié aux sports d’hiver
• Casque intégral

Toutes ces options se valent et permettront de ne pas avoir froid aux oreilles. Ce qui variera surtout, c’est le prix de chaque option.

La première, le casque standard avec bonnet (ou cache-oreille) en dessous est celle pour laquelle j’opte. Je la tiens directement du snowboard où c’est bien pratique de pouvoir enlever son casque quand on le souhaite sans pour autant avoir froid (et puis c’est pratique avec le masque). Pour cette technique, il suffira de mettre un bonnet ou un cache oreille, puis de mettre le casque par-dessus. Attention cependant, car selon l’épaisseur du bonnet, il se peut que votre casque vous oppresse. Il est possible d’acheter un casque une taille au-dessus, ou d’opter pour des bonnets techniques (courants dans la course à pied par exemple).

Il est possible de commander des caques dédiés aux sports d’hiver sur de nombreux sites dédiés au sport en question ou chez les grands revendeurs d’équipement de sport. En revanche, ces casques sont généralement un peu plus chers et utilisables que l’hiver, car ils respirent moins que les autres et sont vite étouffants l’été.

Le casque intégral n’est pas encore hyper courant pour les véhicules électriques. C’est pourtant l’option la plus sécurisante, mais aussi la plus onéreuse (d’autant plus que certains casques ont des options telles que le Bluetooth intégré ou l’affichage tête haute). Il existe plusieurs options de casque intégral léger (pas les casques intégraux « lourds » de moto par exemple) vraiment bien conçues.

Protéger les Mains

Après les oreilles, les mains peuvent avoir du mal à supporter le froid. Combiné à la vitesse, cela amène souvent à avoir les mains gelées au bout de quelques kilomètres.

Selon votre équipement, il faudra choisir judicieusement la paire de gants qui protègera vos mains. Je dis cela pour ceux qui pratiquent avec des protèges poignets. Selon le type de protège poignet, vous n’aurez d’autre choix que d’opter pour des gants fins (en matériaux synthétiques) à mettre sous les protèges poignets. De plus, attention à considérer l’aspect tactile des gants pour ceux qui utilisent leur téléphone sur le Onewheel. Tous les gants ne permettent pas d’utiliser les écrans tactiles et cela peut être embêtant si vous aimez changer de musique, suivre vos performances avec l’application Onewheel, prendre des appels, ou autre avec votre téléphone en roulant.

Éclairage à Onewheel

Cela n’est pas nécessairement la première chose à laquelle on pense lorsque l’on pense hiver, mais les jours raccourcissent durant cette période. Ce qui peut rapidement mener à devoir pratiquer la nuit, surtout pour ceux qui utilisent leur Onewheel pour aller travailler ou sortir.

De base, la pratique du Onewheel est dangereuse et peut être mortelle, mais la pratique de nuit peut encore augmenter le niveau de danger d’un cran, que la zone de pratique soit éclairée ou non.

Les Onewheels sont équipés d’une rampe lumineuse de série située aux extrémités des plateformes du Onewheel. Ces barres lumineuses s’allument en blanc à l’avant du sens de la marche et en rouge à l’arrière. Les barres lumineuses du Onewheel éclairent principalement la route devant et derrière le Onewheel. Je dirais que l’éclairage du Onewheel s’étend sur un bon mètre à l’avant et à l’arrière du Onewheel.

Le choix d’ajouter de l’éclairage revient à chacun, mais selon l’éclairage de la zone dans laquelle vous roulez, il se peut que de l’éclairage supplémentaire ne fasse pas de mal. Parmi les options pour ajouter de la lumière, on trouve principalement :

• Ajout de lumières au Onewheel : l’option la plus populaire est l’ajout de lampes sur la partie inférieure du rail, aux quatre coins de la roue
• Ajout de lumière sur le casque : il est possible de porter une lampe frontale (si le casque le permet) ou d’ajouter une lampe directement fixée sur le casque (attention cependant, car cela peut éblouir si vous pratiquez le Onewheel en groupe)
• Utilisation d’une lampe de poche : cette option est vraiment pratique et accessible. Il suffit de se procurer une lampe puis de la diriger selon ce que l’on veut éclairer lors de la pratique du Onewheel de nuit

Outre l’aspect éclairage de la route pour éviter les obstacles et potentiels dégâts au niveau de la surface de pratique, l’éclairage sert aussi à être vu. Je pense que beaucoup ne sont pas sans savoir que le nombre d’accidents en véhicules personnels électriques ne cesse de grandir chaque année (certes le nombre de véhicules électriques en circulation augmente chaque année) et que nombre d’accidents sont liés au fait que les autres usagers de la route ne notifient par forcément la présence du véhicule électrique personnel.

Et en termes de signalisation de sa présence aux autres utilisateurs, il n’y a pas mieux que ce qui est réfléchissant. Je sais bien que ce n’est pas toujours du meilleur goût, mais cela peut parfois sauver selon l’environnement de pratique (pratique au bord de routes non ou peu éclairées, centres-villes très actifs…). Surtout que vous n’êtes pas obligé de porter du jaune ou de l’orange, il existe de nombreuses options de couleur blanc argenté ou gris qui sont véritablement réfléchissantes surtout la nuit.

Parmi les vêtements et accessoires réfléchissants, les possibilités sont multiples :

• Gilet réfléchissant
• Blouson (existent aussi en K-way) réfléchissant
• Blouson à bandes réfléchissantes (gris argenté ou blanc argenté)
• Harnais réfléchissants
• Sac à dos réfléchissant
• Gants réfléchissants
• Bande réfléchissante (bras et ou jambes)

Il conviendra bien sûr d’adapter votre niveau d’éclairage selon votre situation. Je peux comprendre que vous n’ayez pas forcément envie de ressembler à un sapin de Noël en rentrant du travail tous les soirs. Mais dans tous les cas, je vous recommande fortement de considérer l’éclairage car cela peut parfois sauver, que ce soit en ville ou à la campagne la nuit (durant laquelle de nombreuses voitures roulent plus vite que le jour).

Résistance du Onewheel à l’Eau

Malgré ses nombreuses qualités, dont sa robustesse, le Onewheel n’est pas imperméable. Il est résistant à l’eau certes, mais non imperméable et j’insiste sur le terme. Outre les dégâts que peut causer l’eau, une importante exposition à l’eau ou immersion du Onewheel annulera la garantie Future Motion.

L’eau est d’ailleurs la raison n°1 du décès de Onewheels. La majeure partie des témoignages d’utilisateurs qui relatent le décès de leur Onewheel réfèrent d’ailleurs à une exposition à l’eau. Que ce soit ceux qui ont pratiqué l’hiver sans précautions (même avec précautions parfois), ceux qui sont allés à la plage avec leur Onewheel, ceux qui ont pratiqué dans la boue, dans la neige (détaillé plus bas), sous une pluie torrentielle… Toute pratique qui implique une forte exposition à de l’eau peut fortement endommager le Onewheel (surtout au niveau des roulements) ou l’achever. Il est donc capital d’éviter d’exposer le Onewheel à l’eau outre mesure et de prendre les bonnes mesures si on sait que cela va arriver, ou que c’est arrivé.

Deux approches existent pour ne pas perdre son Onewheel à cause de l’eau : l’approche préventive et l’approche corrective.

Approche Préventive

L’approche préventive concernera tous ceux dont le Onewheel n’a pas encore fait la déplaisante rencontre de l’eau. Conseil numéro 1, évitez le plus possible l’eau si la résistance à l’eau de votre Onewheel n’a pas été augmentée. C’est le moyen le plus sûr d’éviter les dégâts et ravage que l’eau peut causer.

Conseil préventif numéro deux, il est possible d’imperméabiliser son Onewheel. Je recommande tout particulièrement cette option pour ceux qui envisagent de rouler par temps pluvieux, neigeux, ou à la plage. Des kits d’imperméabilisation sont disponibles dans le commerce. Ces kits contiennent différents silicone que l’on applique sur tous les composants sensibles à l’eau. Cependant, ce type de kit nécessite de démonter le Onewheel (ce qui annule la garantie) et peut parfois être assez technique. Il est d’ailleurs recommandé de le faire faire par un professionnel.

Approche Corrective

Passons maintenant à l’approche corrective. Vous avez pris le risque ou vous êtes fait surprendre par un abat d’eau et le Onewheel est maintenant mouillé. Pas de panique, à moins qu’il ait été immergé, il y a fort à parier qu’il redémarrera. Cependant, il faudra prendre soin de bien nettoyer le Onewheel et le sécher en utilisant un chiffon ou encore mieux, de l’air comprimé. Pour l’air comprimé, il est possible d’utiliser un compresseur.

Le nettoyage est d’autant plus important que si le Onewheel a été exposé à de la neige (détaillé plus bas), car cela peut avoir des conséquences néfastes à long terme.

Même si le Onewheel a déjà été exposé à l’eau, il sera toujours possible de l’imperméabiliser avec un kit, comme mentionné plus haut. Les kits contiennent généralement une poire d’étanchéité qui permet de tester la présence de fuites.

Performances du Onewheel en Hiver

Les utilisateurs de Onewheel ne sont malheureusement pas les seuls à subir les effets du froid. Par températures basses, le Onewheel peut lui aussi être impacté et voir ses performances affaiblies.

Gestion des Attentes de la Pratique du Onewheel en Hiver

Si vous avez pour habitude de rouler l’été ou à la demi-saison, sachez qu’il est important de revoir ses attentes lors de la pratique en hiver, selon la température.

Pour clarifier ce qui est ici considéré comme temps froid, le Onewheel peut subir une baisse de performance en dessous de 10°C et en dessous de 5°C, cela peut faire des dégâts au niveau de la batterie.

En effet, les températures froides impactent la batterie et diminuent l’autonomie, ainsi que la réactivité du Onewheel. Selon les planches, ainsi que les conditions, on peut parler d’une baisse d’autonomie comprise entre 20 et 40 %. Les 40 % de baisse d’autonomie correspondant bien sûr aux zones les plus froides telles qu’en montage ou dans les régions familières avec les températures négatives l’hiver.

L’alimentation du Onewheel repose entièrement sur sa batterie au Lithium (Lithium Nickel Manganèse pour être précis). Or les batteries perdent en tension et donc en puissance au fil de leur diminution de capacité (diminution liée à l’utilisation de la batterie).

Cette baisse de puissance peut être dangereuse passé un certain niveau, tout particulièrement en Onewheel, comme le prouvent certains accidents graves et mortels. En effet, le manque de puissance en cas de batterie faible fait que le Onewheel n’est plus en mesure de gérer accélération, vitesse et équilibre en même temps et de manière performante. Perte de vitesse et d’accélération ne sont pas catastrophiques, mais perte d’équilibre sur une planche à une roue auto-équilibré pose plus de problèmes et peut causer des piqués (aussi appelés Nosedive).

Impact des Températures sur le Onewheel en Hiver

Lorsque la température est basse, cela impacte à la baisse la tension disponible au niveau des cellules qui composent la batterie. Cela cause certes une baisse de performance et d’autonomie tout au long du déchargement de la batterie, mais cela peut être très dangereux en cas de batterie faible, car cela peut accentuer les potentielles pertes de puissance et donc augmenter les risques de piqué (Nosedive).

Pour ceux qui sont quand même prêts à prendre le risque de rouler par batterie faible et se demande ce qu’une absence de batterie déclenchera, voici la réponse : La puissance diminuera et passé le niveau de batterie critique, le Onewheel se désenclenchera et s’éteindra. Le désenclenchement n’étant pas une dysfonction, mais une protection installée de série pour ne pas endommager la carte du processeur du Onewheel en la faisant fonctionner avec une tension insuffisante.

Je vous recommande donc d’être vigilant lors de l’utilisation du Onewheel lorsque la température est basse. Vérifier fréquemment votre batterie afin de ne pas vous faire surprendre et ne soyez pas surpris si le Onewheel est moins performant qu’en plein mois de juillet. Le Onewheel ne sera probablement pas aussi vif, rapide et autonome, ce qui n’empêche pas pour autant d’en profiter.

Rechargement du Onewheel en Hiver

L’eau n’est malheureusement pas la seule chose qui peut sérieusement endommager le Onewheel. L’exposition à des températures très basses peut avoir un effet irrémédiable sur les cellules de la batterie.

Parmi les différents aspects de la pratique (ou non en cas de stockage) du Onewheel en hiver, le chargement est assez critique, car un manque de vigilance peut tout simplement détruire la batterie du Onewheel.

Il ne faut surtout pas charger un Onewheel lorsqu’il est gelé ou a été exposée à des températures basses pendant une durée prolongée. Le chargement d’une batterie de Onewheel alors qu’elle est très froide peut avoir des conséquences irréversibles.

De plus, le chargement d’une batterie alors qu’elle est très froide est peu efficace, car le chargement se fait beaucoup plus lentement que lorsqu’elle est à température optimale (au-dessus de 15° C de préférence).

Même si vous prenez quand même le risque, sachez qu’il existe une sécurité au sein des Onewheels pour les protéger des températures trop froides. Si la batterie est trop froide, il y a un arrêt de sécurité qui empêchera le démarrage (ou redémarrage) du Onewheel. Donc cela ne vaudra parfois pas la peine de risquer d’endommager le Onewheel le chargeant, sachant qu’il ne démarrera pas ensuite.

Si votre Onewheel a été exposé à des températures basses, je vous recommande donc d’attendre que la batterie revienne progressivement à température ambiante avant de la mettre à charger. Ainsi, vous limiterez l’impact du froid sur les cellules et pourrez profiter d’un chargement performant.

Comment Stocker le Onewheel l’Hiver ?

Pour ceux qui détiennent un Onewheel à l’approche de l’hiver, deux principaux cas de figure se présentent :

• Certains continuent d’utiliser leur Onewheel pendant l’hiver
• D’autres préfèrent le stocker pour en profiter de nouveau à l’arrivée des beaux jours

Dans les deux cas, il arrivera de devoir stocker son Onewheel par température basse. Pour ceux qui continuent la pratique, ce sera par exemple entre l’embauche et la débauche, ou la semaine lorsqu’ils n’en profitent que le week-end. Pour ceux qui le rangent, ce sera en l’occurrence un rangement plus long-terme de quelques mois.

Stockage Court-terme du Onewheel

Tel que recommandé par Future Motion, il faut éviter le plus possible de laisser son Onewheel dans le froid lorsque l’on ne s’en sert pas. Comme vu précédemment, c’est dû à la batterie Lithium sur laquelle repose l’alimentation du Onewheel. Ces batteries ayant une certaine plage de température pour un fonctionnement optimal.

Afin de protéger et de garantir le fonctionnement de la batterie, Future Motion a équipé les Onewheels d’un dispositif de sécurité en cas de températures approchant les 5°C ou moins. Si la température interne du Onewheel descend en dessous de ce seuil critique, le Onewheel coupera automatiquement l’alimentation de la carte. C’est en quelque sorte un garde-fou pour éviter les dommages irrémédiables à la batterie.

Pour ceux qui ont des doutes concernant la température à laquelle le Onewheel se trouve, sachez qu’il est possible de consulter la température des principaux composants du Onewheel (batterie, processeur et moteur) depuis l’application.

Si la sécurité activée par température basse est enclenchée, vous devriez voir un code erreur (ce code peut aussi apparaître en cas de surchauffe d’ailleurs). Attendre que le Onewheel se réchauffe peut prendre jusqu’à une heure ou plus.

Pour éviter de vous retrouver face à Onewheel en code erreur (en attendant que le Onewheel se réchauffe), je vous recommande donc d’être vigilant avec le stockage du Onewheel. Évitez de laisser le Onewheel dans la voiture par température basse, ne le laissez pas non plus dans une cour, un garage, ou tout emplacement où les températures descendent bas.

Cela pourrait vous éviter des situations malencontreuses. Comme par exemple le fait de vouloir débaucher et rentrer chez soi, mais de se retrouver face à un Onewheel en attente de se réchauffer car il a été laissé dans le froid. Ou encore d’avoir laissé son Onewheel dans la voiture pendant quelques jours, de faire des kilomètres (en voiture) pour aller faire une balade à Onewheel et tomber face à un Onewheel qui ne démarre pas.

Stockage Long-terme du Onewheel

Dans ce cas-là, on parle plutôt d’hibernation du Onewheel. Ce qui n’est pas rare et parfaitement compréhensible car les températures basses, les jours raccourcis et la piètre météo peuvent grandement décourager la pratique du Onewheel.

Pour éviter tout dégât potentiel, il est recommandé de prendre quelques précautions lors du stockage du Onewheel :

• Nettoyer et sécher la planche avant de la ranger
• Stocker la planche dans un endroit sec où la température est supérieure à 15°C
• Laisser le Onewheel avec au moins 50 % de charge
• Vérifier régulièrement que la batterie reste dans cet intervalle

Le nettoyage est surtout un aspect pratique et permet de retrouver un Onewheel propre et prêt à partir à l’arrivée des beaux jours. La non-utilisation pendant une période prolongée peut aussi être l’occasion de réaliser la maintenance du Onewheel. Ci-dessous un exemple de supports de stockage en bambou proposés par Bare Mechanics (www.baremechanics.com).

L’espace de stockage ne doit pas être humide pour ne pas endommager le Onewheel (dégâts liés à l’eau évoqués précédemment) et il doit être à une température supérieure à 15°C. La température ambiante fonctionne très bien. Soyez donc vigilant si vous stockez votre Onewheel dans un garage ou autre endroit froid pour l’hiver.

La marque Future Motion recommande de laisser le Onewheel entre 30 % et 50 % de charge, mais de nombreuses études réalisés sur un vaste panel de batteries indiquent qu’il est mieux de stocker les batteries au-dessus de 50 % de capacité et si possible avec une charge complète. Le choix vous appartient donc de suivre les indications Future Motion, ou de décider de charger complètement le Onewheel.

Que vous laissiez votre batterie entre 30 % et 50 % ou au-dessus, il faudra vérifier tous les un mois ou deux mois que son niveau n’a pas trop diminué. Si c’est le cas, il faudra faire l’appoint et compléter le manque de batterie pour se trouver dans la fourchette de batterie que vous visez lors du stockage.

En adoptant ces différentes mesures, le Onewheel ne sera victime d’aucun dégâts liés au froid et/ou au manque d’utilisation. Vous devriez donc être en mesure d’en profiter pleinement dès le retour des beaux jours.

Est-ce que le Onewheel Peut Aller Dans la Neige ?

Le Onewheel peut rouler dans la neige sans problème particulier. La neige peut cependant présenter quelques inconvénients et lorsque les routes ont été salées en raison de la neige, cela peut avoir des conséquences néfastes sur le Onewheel.

La neige en soi n’est pas catastrophique avec le Onewheel et peut au contraire permettre de découvrir une autre facette de la pratique tout-terrain du Onewheel. Il faudra en revanche prendre soin de nettoyer et de sécher le Onewheel avant de le ranger pour éviter que l’humidité de la neige fondue n’affecte le Onewheel.

Concernant l’adhérence sur la neige, je dirais que tout dépend de la neige. Si c’est de la neige fraiche, aucun souci, attention cependant avec la neige glacée et les potentielles plaques de verglas. Pour ceux qui pensent pratiquer dans la neige, il existe quelques accessoires qui peuvent grandement améliorer la pratique sur la neige :

• Ajout d’un pneu sculpté ou à crampon
• Le garde-boue est généralement plus confortable sur la neige

Ajout d’un Pneu Sculpté ou à Crampon

Pour ceux qui prévoient de pratiquer régulièrement dans la neige, l’ajout d’un pneu sculpté ou à crampon peut améliorer la pratique. Le pneu d’origine (pneu plat de kart) n’est pas catastrophique, surtout que selon la route, des petits cailloux se mettent dedans et donne un petit peu d’adhérence. Mais pour une pratique sur neige régulière, il est recommandé de changer le pneu pour avoir plus d’adhérence et de contrôle avec le Onewheel. Il existe même des options de pneus qu’il est possible de clouter pour une adhérence optimale.

Ajout d’un Garde-boue

Pratique dans la neige ou non, l’ajout d’un garde-boue peut être un avantage pour la pratique du Onewheel. Avec la neige, le problème c’est que les projections de neige retombent sur la plateforme supérieure de la planche, ce qui peut tremper et/ou salir (selon la propreté de la neige) vos chaussures et votre pantalon, en plus de potentiellement détériorer le grip du Onewheel. D’un autre côté, lorsque la neige est trop dure, ou trop molle et qu’elle colle, la neige peut venir se coincer dans l’interstice entre la roue et le garde-boue. La neige coincée peut ralentir le Onewheel et troubler l’équilibrage de ce dernier. Le garde-boue est donc une excellente option mais peut légèrement gêner selon le type de neige.

La pratique dans la neige est très similaire en termes de potentiels dégâts à de la pratique dans l’eau. Tel que mentionné précédemment, il sera donc important de prendre quelques précautions et de sécher le Onewheel après utilisation. Ou alors il est possible de l’imperméabiliser si vous prévoyez une utilisation dans la neige régulière.

Là où la pratique par météo neigeuse devient beaucoup plus dangereuse pour le Onewheel, c’est lorsque la route a été salée en réponse aux chutes de neige. La présence de sel rendra l‘eau corrosive, ce qui, si ce n’est pas nettoyé correctement, peut faire beaucoup de dégâts. Je vous déconseille donc de rouler sur des routes neigeuses si elles ont été salées, car cela peut véritablement détruire le Onewheel. Si vous n’avez pas d’autre choix, il sera très important de bien laver le Onewheel dès votre retour chez vous pour éviter les effets long-terme de la corrosion.

Conclusion

Profiter de son Onewheel en hiver est tout à fait possible, mais cela demande quelques précautions pour ne pas le regretter à court ou long-terme.

Que ce soit l’habillement, l’éclairage ou encore la protection du Onewheel, pratiquer par temps hivernal peut présenter quelques défis. D’autant plus que le comportement du Onewheel peut varier en cas de températures basses.

Avec l’hiver viennent toutes les faiblesses du Onewheel. Le froid, l’eau, la neige et le sel peuvent endommager le Onewheel et nuire à son fonctionnement, c’est pourquoi en cas d’exposition à ces éléments, il faudra prendre soin de bien nettoyer le Onewheel et peut-être même le protéger pour limiter les risques.

La santé du Onewheel et sa batterie peut aussi être mise en jeu en hiver, c’est pourquoi il faudra être vigilant lors du chargement du Onewheel et surtout s’assurer que le Onewheel est bien stocké, que ce soit pour quelques heures ou plusieurs mois.